la Morinais

 

 

     Un premier château est mentionné à la Morinais (ou Morinaye) en 1420, avec droit de haute et basse justice ; il est alors propriété du comte Eustache de la Morinaye. Puis, par mariages successifs, cette passera tour à tour aux familles de la Monneraye puis d'Andigné de la Châsse conseillers au parlement de Bretagne, à nouveau aux la Monneraye et enfin aux Fleuriot de langle, au 19ème siècle.

     Un acte daté de 1749 parle de la reconstruction du château par François de la Monneraye, seigneur du Breil, de la Morinais, du Pin, du Bois-Picard et autres lieux. Cette reconstruction doit correspondre à la partie la plus ancienne du château. C'est à cette même date qu'est élevée, dans le parc, la chapelle toujours en place de nos jours. Dédiée à sainte Eutrope et à saint Mathurin, elle sera desservie par les curés de la paroisse d'Iffendic jusqu'en 1914. Aujourd'hui elle est à l'abandon.

     L'édifice fut plusieurs fois remanié. L'ensemble des bâtiments a souffert de la Révolution car le château fut en partie pillé et brûlé en 1790 par une troupe de révolutionnaires venus de Montfort. Quelque temps laissé à l'abandon, il fut restauré au 19ème siècle. 

  

 

 

 

 

La façade donnant à l'ouest, sur le parc, est composée de huit rangées de fenêtres.

Un enduit de chaux recouvre les murs et les encadrements des ouvertures. 

 

La façade vue sur des cartes anciennes.

Aujourd'hui, le manoir n'est plus entretenu et le temps accomplit doucement son oeuvre destructrice.

A l'arrière du bâtiment, le corps central, le plus ancien, est en pierre rouge de schiste et poudingue.

La tour carrée pourrait dater de l'ancien château.

Les communs, granges et écuries, eux aussi en pierre rouge, sont toujours en place.

Ils forment une cour fermée qui était à l'origine l'entrée principale.

 

     Les belles écuries,  les réserves où l'on pouvait ranger plusieurs calèches, le logis pour les domestiques ainsi qu'une serre d'hiver témoignent de la richesse et de l'importance que connut le manoir aux 18ème et 19ème siècles.

     Dans le parc, la chapelle se cache derrière un rideau d'arbres. 

 

      La chapelle de l'Immaculée Conception avec son campanile, autrefois dédiée à saint Eutrope et à saint Mathurin.

 l'intérieur de la chapelle  

   

  

 

Sur les prie-dieu, les noms de la famille apparaissent gravés dans les dossiers :

Vicomtesse de Langle, Anna de la Monneraye.

 

     On accédait autrefois au château par trois belles rabines. La principale venant de l'ouest conduisait à la grille marquant l'entrée du parc. Celle du sud, plus ancienne, conduisant à la partie arrière, était gardée par un pavillon de chasse, les Loges. Elle aboutissait près d'une pièce d'eau.

L'accès au parc à l'ouest.

 les Loges de la Morinais, entrée sud.

 

 

 

 

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